Les Sims de Shirshasana

Max avait donc ramené ses 3 potes chez eux, et ils s’étaient attablés devant un plat de spaghettis. Bien sûr Lestat, Julian et Dragon avaient déjà largement grignoté chez les filles mais comme Dylan et Max les avaient attendus toute la soirée, et pour tout dire toute la journée, ils n’avaient pas pu se défiler. A ce rythme là ils allaient finir obèses !

Lestat racontait son après-midi à Max, alors que Julian confiait ses exploits à Dylan qui l’écoutait d’une oreille distraite. Amdredragon, quant à lui, il aurait bien voulu s’exprimer lui aussi mais personne en lui prêtait attention.

Ambredragon profita d’un blanc dans la conversation de ses amis pour enfin prendre la parole.

- Et les gars, vous trouvez que Lestat et Julian sont des héros parce qu’ils ont sympathisé en un rien de temps avec les voisines mais moi j’ai fait mieux.

Tous les regards se tournèrent vers lui. Ambredragon n’était pas du genre à frimer mais sur ce coup-là il était assez satisfait de son petit effet.

- Allez, raconte, supplia presque Julian.

- Et bien non seulement j’ai sympathisé avec Rachel, mais aussi, tout à l’heure, un peu avant de se quitter elle m’a embrassé et je compte bien la revoir.

Alors là, les 4 autres furent frappé par la surprise. Max restait bouche bée et Julian était un peu jaloux. C’est qu’il aurait bien aimé embrasser Alyssa mais il n’avait pas voulu la brusquer. Lestat fut le premier à reprendre ses esprits et à lancer que de toute façon il n’avait aucun mérite, vu que la demoiselle avait dû se jetter sur lui en désespoir de cause. Et ils passèrent le reste de la soirée à chambrer ce pauvre Ambredragon, qui se disait qu’ils verraient bien !

Ambredragon profita du moment où tout le monde était aller se coucher, le laissant finir la vaisselle pour laisser éclater sa joie.

- Yeees ! Trop cool, une jolie fille s’intéresse à moi. Et elle me plait en plus. Il ne faut pas que je gâche tout comme je fait d’habitude, et surtout que je tienne Julian éloigné d’elle. Ah Rachel… j’ai hâte de te revoir.

Puis il alla à son tour se coucher et rêva de sa tendre Rachel pendant que Max avait des préoccupations bien plus terre à terre même dans son sommeil.

Dans l’autre chambre que Julian était obligé de partager avec Lestat pour cause d’horaires de boulot semblables, il rêva toute la nuit de son pote. En effet Julian avait prévenu qu’il acceptait de partager le lit avec lui à la seule condition qu’il garde ses distances sinon il lui crevait illico sa figure. Et puis il était hors de question que cette situation pour le moins génante s’ébruite. Il tenait trop à la réputation de séducteur qu’il était arrivé à se forger dans leur précédent quartier et qu’il comptait établir au plus ici aussi !

Il était presque 5h du mat quand Julian et Lestat entendirent enfin le klaxon insistant de la « voiture de fonction » qui allait les emmener au boulot.

- Ho, ho, Lestat.. Réveille toi on est à la bourre pour notre premier jour. Mais secoue toi je te dis.

- Ca va, ça va. Je suis réveillé. J’aimerais bien savoir qui sont les gros nazes qui jouent au golf à 5h du mat. A mon avis c’est des mabouls ou des hommes d’affaires débordés ! T’imagine un jour ce sera Max qui fera ça ! Enfin, je te parie que je rentre avec une promotion et que je change d’horaire vite fait!

Et en effet Lestat rentra quelques heures plus tard avec une promotion en poche. Il serait désormais caissier de station service; fini les levers avant l’aube !

Il profita de cet évènement pour téléphoner à Katleen et lui demander si elle voulait bien venir en ville avec lui fêter la bonne nouvelle. Katleen fut bien entendue ravie de l’invitation et accepta de l’accompagner au lounge bar de Chloé.

Dans le taxi, Lestat se demandait si il n’était pas aller un peu vite. Mais la présence de Katleen sur la banquette arrière le confortait dans son idée. Ils ne se connaissaient que depuis quelques heures mais Katleen lui avait fait une forte impression. Et puis il était le seul du groupe des garçons à espérer se marier rapidement pour avoir une petite femme devouée, rien qu’à lui, prête à faire tout ce qu’il lui demanderait pour son bien-être personnel et il voyait bien la jeune femme dans ce rôle.

Lors de leur rencontre la veille, Katleen lui avait confier qu’elle aimait danser. Il l’invita donc à le suivre sur la piste, et, ma foi, en plus d’être très à son goût physiquement elle se défendait plutôt bien, ce qui ne gâchait rien. Lestat était complètement sous le charme de sa belle voisine et il commençait à espérer que se soit réciproque.

Ils s’accordèrent quelques pauses au bar où ils bavardèrent joyeusement. Lestat raconta quelques blagues et Katleen riait beaucoup, ce qui semblait de bon augure au jeune homme. De son côté elle se sentait vraiment bien avec lui, ils avaient l’air sur la même longueur d’onde.

Quand le DJ se mit à passer des slows, Lestat invita Katleen à retourner sur la piste et profita pour se rapprocher subtilement d’elle tout en lui racontant son rêve de carrière.

- Tu vois j’ai commencé aujourd’hui. Tu te rends compte, il y a des timbrés qui vont jouer au golf à 5h du mat. Ils doivent être fadas ces mecs-là ! 5h du mat c’est plutôt l’heure de se coucher après une bonne soirée, et encore c’est un peu tôt. Enfin heureusement j’ai eu une promotion tout de suite et je vais traviller de nuit. La nuit c’est mon élément…Mais je parle, je parle. Je dois un peu te saouler. Parle moi de toi plutôt. Qu’est-ce que tu fais dans la vie?

Katleen ne sut pas trop quoi répondre dans un premier temps. Elle ne pouvait pas lui expliquer que son but dans la vie était de se marier et d’avoir des enfants. Il risquait de prendre ses jambes à son cou en entendant ça. Elle lui confia alors que pour le moment elle comptait profiter de la vie avec ses copines.

Ils étaient tellement captivés l’un par l’autre qu’ils n’avaient même pas remarqué que les slows étaint terminés et Katleen n’avait même pas pensé à protester, au moins pour la forme, quand Lestat avait négligemment descendu les mains sur ses fesses.

Après bien des heures passées ensemble, Lestat décida de se jetter à l’eau.

- Katleen, maintenant qu’on se connait un peu mieux, j’aimerais te dire… Je te trouve très séduisante et je suis fou de toi!

- Oh, Lestat… Moi aussi… Enfin moi aussi je suis folle de toi!

Ensuite il la ramena sur la piste de danse et lors d’un slow particulièrement langoureux ils échangèrent leur premier baiser. Katleen se surpris alors à rêver qu’elle fêtait ses noces d’or avec Lestat entourés de leurs enfants. Puis elle se dit « chaque chose en son temps, ma fille! »

- Katleen, ça te dirait aller dehors. Il y a moins de monde, on serait tranquille pour finir ce rendez-vous de façon paradisiaque. En plus j’ai repéré un jacuzzi, on pourrait faire trempette!

- Ben, c’est que j’ai pas pris mon maillot de bain…

- C’est pas grave, moi non plus. Et d’abord je m’en fiche, je ne suis pas pudique.

- Ca alors ! Alors on y va, hi, hi !

Quelques minutes plus tard ils étaient installés nus dans le jacuzzi et avaient fait fuire tout le monde.

- Ben alors les chochottes, vous avez jamais vu des gens à poils ! Faut sortir plus souvent ! Vous devriez fréquenter des étudiants, eux ils savent s’amuser en courant nus dans les dortoirs ! s’amusa Lestat.

Puis il se retourna vers Katleen afin de lui accorder toute son attention.

- Viens par là, mon ange. Depuis tout à l’heure je trouve que ton visage rayonne. Tu m’as l’air transformée. Ca te va bien.

- Ca se voit tant que ça. Alors je peux bien te l’avouer : je viens de tomber follement amoureuse de toi.

Elle avait le coeur battant et redouta de s’être dévoiler trop vite.

Mais Lestat la rassura tout de suite en lui confiant à son tour qu’il était lui aussi tombé amoureux d’elle. A ce moment-là le visage de Katleen s’illumina encore un peu plus.

Ils finirent la soirée enlacés, s’embrassant langoureusement sous l’oeil désaprobateur de certains clients. Mais qu’importe puisque pour eux ils étaient seuls au monde à ce moment-là.

Le lendemain matin, Katleen dut affronter l’interrogatoire de ses copines, qui voulaient tout savoir car elles l’enviaient un peu. Rachel fut la plus pressante, lui demandant sans cesse si elle avait commis quelque chose de « répréhensible ». Katleen avoua que la seule chose qui pouvait être qualifié de tel était le fait de s’être baignée nue. Là elle fut obligée de relater dans le moindre détail ce qui s’était passé la veille. Et elle conclut en disant qu’elle espérait bien que Lestat la demande en fiançailles!

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